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PARIS. Bibliothèque nationale, latin 14137. Écriture italienne de l'an 1375. Ce manuscrit, formé de 36 feuillets mesurant 240 sur 165 millimètres, provient de l'abbaye Saint-Germain-des- Prés (il portait le n° 1165) et est désigné dans les éditions par G, abréviation de Germanensis ou Sangermanensis. La souscription indique l'année 1375 pour la date de sa trans- cription
mais les mots «et cetera» qui la terminent, les fautes (suggeret par exemple) et les variétés d'ortho- graphe qu'on y trouve, peuvent faire penser que notre manuscrit est postérieur, le copiste ayant abrégé la sous- cription plus longue et de l'an 1375 qu'il avait sous les yeux. Néanmoins l'écriture accuse bien la fin du XIVe siècle et ne peut être de beaucoup postérieure à 1375. C'est une des copies du manuscrit perdu de Vérone
et si ce n'est une copie directe, c'est au moins la copie la moins mauvaise qui nous reste de l'œuvre complète de Catulle. Voir les éditions de Lucien Müller (Lips. 1870), Émile Bährens (Lips. 1876), Robinson Ellis (2e éd. Londres, 1878), l'article de Max Bonnet (Revue critique 1877, I, p. 57) et le Commentaire critique et explicatif sur le texte de Catulle, par Eugène Benoist (Paris, 1882, p. 341-357). Le f° 35 v° contient les poèmes 100 (vs. 7) à 106
voici la transcription du f° 36: Explicit Catulli Veronensis libellus. Versus domini Benevenuti de Campexanis de Vicencia de resurectione Catulli poete Veronensis. Ad patriam venio longis a finibus exul Causa mei reditus compatriota fuit. Scilicet a calamis tribuit cui Francia nomen Quique notat turbe pretereuntis iter. Quo licet ingenio vestrum celebrate Catullum Cuius sub modio clausa papirus erat. Tu lector quicumque ad cuius manus hic libellus obvenerit, scriptori da veniam si tibi coruptus videbitur, quoniam a corruptissimo exemplari transcripsit. Non enim quodpiam aliud extabat unde posset libelli huius habere copiam exemplandi, et ut ex ipso salebroso aliquid tantum suggeret decrevit potius tamen coruptum habere quam omnino carere, sperans adhuc ab alliquo alio fortuite emergente hunc posse corigere. Valebis si ei imprecatus non fueris. 1375, mensis octobris 19°, quando Casignorius laborabat in extremis et cetera. Lesbia damnose bibens interpretatur.
PARIS. Bibliothèque nationale, latin 14137. Écriture italienne de l'an 1375. Ce manuscrit, formé de 36 feuillets mesurant 240 sur 165 millimètres, provient de l'abbaye Saint-Germain-des- Prés (il portait le n° 1165) et est désigné dans les éditions par G, abréviation de Germanensis ou Sangermanensis. La souscription indique l'année 1375 pour la date de sa trans- cription
mais les mots «et cetera» qui la terminent, les fautes (suggeret par exemple) et les variétés d'ortho- graphe qu'on y trouve, peuvent faire penser que notre manuscrit est postérieur, le copiste ayant abrégé la sous- cription plus longue et de l'an 1375 qu'il avait sous les yeux. Néanmoins l'écriture accuse bien la fin du XIVe siècle et ne peut être de beaucoup postérieure à 1375. C'est une des copies du manuscrit perdu de Vérone
et si ce n'est une copie directe, c'est au moins la copie la moins mauvaise qui nous reste de l'œuvre complète de Catulle. Voir les éditions de Lucien Müller (Lips. 1870), Émile Bährens (Lips. 1876), Robinson Ellis (2e éd. Londres, 1878), l'article de Max Bonnet (Revue critique 1877, I, p. 57) et le Commentaire critique et explicatif sur le texte de Catulle, par Eugène Benoist (Paris, 1882, p. 341-357). Le f° 35 v° contient les poèmes 100 (vs. 7) à 106
voici la transcription du f° 36: Explicit Catulli Veronensis libellus. Versus domini Benevenuti de Campexanis de Vicencia de resurectione Catulli poete Veronensis. Ad patriam venio longis a finibus exul Causa mei reditus compatriota fuit. Scilicet a calamis tribuit cui Francia nomen Quique notat turbe pretereuntis iter. Quo licet ingenio vestrum celebrate Catullum Cuius sub modio clausa papirus erat. Tu lector quicumque ad cuius manus hic libellus obvenerit, scriptori da veniam si tibi coruptus videbitur, quoniam a corruptissimo exemplari transcripsit. Non enim quodpiam aliud extabat unde posset libelli huius habere copiam exemplandi, et ut ex ipso salebroso aliquid tantum suggeret decrevit potius tamen coruptum habere quam omnino carere, sperans adhuc ab alliquo alio fortuite emergente hunc posse corigere. Valebis si ei imprecatus non fueris. 1375, mensis octobris 19°, quando Casignorius laborabat in extremis et cetera. Lesbia damnose bibens interpretatur.