Note | VIENNE. Bibliothèque impériale, latin 107. Écriture du IXe siècle. Volume de 22 feuillets écrits par plusieurs mains différentes, contenant Avieni Phaenomena et Prognostica fo 1-8), puis Lucrèce II, 642 — III, 621 (fs 9-14) et d'une autre main VI, 743-1284 (fos 15 à 18 r°), enfin Juvénal, sat. 1 à 5 (fos 18 v° à 22). Dans Lucrèce, les vers II, 757 à 806 sont omis comme dans le Quadratus. Lachmann ne connaissait ces fragments que par une dissertation de H. Purmann (Quaestionum Lucretianarum specimen, Vratislaviae, 1846, 8°), et il en a tiré peu de profit pour son édition. On trouve quelques renseignements supplémentaires dans Ed. Goebel, Die Schedae Vindobonenses und der Cod. Victorianus des Lucrez (Rhein. Mus., t. XII, 1857, p. 449-456). Les deux pages reproduites ici sont l'œuvre de deux copistes différents, mais proviennent néanmoins d'un même manuscrit. D'après les caractères de l'écriture, on pourrait peut-être conjecturer que les Schedæ de Vienne sont un reste du manuscrit de Lucrèce qui se trouvait, au Xe siècle, à Bobbio (G. Becker, Catalogi, p. 69, n. 375). D'autres manuscrits de Bobbio ont été transférés à la bibliothèque impériale de Vienne, notamment les deux célèbres recueils de grammairiens (Vindob. 16 et 17) dont Keil s'est servi pour son édition des Grammatici latini. Les fos 11 v° et 16 reproduits ici contiennent Lucrèce, II, 1151 — III, 66 et VI, 849-954. Au vers III, 6 « Fitam pedum pono presis vestigia signi hds », le dernier mot doit signifier « hic deficit s»[1], note marginale qui s'est introduite dans le texte. [1] Sur le sens des lettres H. D. qui ne s'employaient ordinairement que pour des omissions d'une certaine étendue, voir L. Delisle, Notice sur un manuscrit mérovingien contenant des fragments d'Eugyppius (Paris, 4875), p. 44-15. — Comparer aussi plus haut la planche L, 2°. |