Note | - PARIS. Bibliothèque nationale, latin 5763. Écriture du IXe siècle. Volume de 180 feuillets (mes. 0, 34 sur 0, 21) provenant de deux mss. distincts: 1° César, De bello Gallico (f0s 1-112), copié au. IXe siècle, de plusieurs mains différentes
- puis «quaedam pars Josephi » (lib. XIII-XVI
- — fos 113-180), copié au XIe s. 11 provient du monastère de Fleury-sur- Loire
- il a fait partie ensuite de la bibliothèque de Colbert (n. 3284). Il commence par le titre: « Incipiunt libri Gaii Caesaris belli gallici Juliani de narratione temporum. » On trouve, après chaque livre, la souscription attestant que le texte a été revisé, sans doute à la fin de l'Empire: JULIUS CELSUS CONSTANTINUS V(IR) C(LARISSIMUS) LEGI1. En outre, après le livre II, on lit: FLAVIUS LICERIUS FIRMINUS LUPICINUS LEGI. [1] Suivant une conjecture de Sirmond (Notæ ad Ennod. 1611, p. 78), ce personnage serait le fils d'Euprepia, sœur d'Ennode, né à Arles, et aurait vécu au commencement du VIe siècle. Outre quelques lacunes résultant de feuillets arrachés, ce manuscrit présente des omissions qui se retrouvent dans plusieurs autres manuscrits et peuvent caractériser une famille: « et apertos... prohibebant » (VII, 22)
- « nisi a majore exercitu.... adgrederentur » (VIII, 11-12)
- « exceptus est... Cæsaris sed admonebantur » (VIII, 51-53). La dernière lacune se trouve restaurée en partie à la fin. Après le dernier mot de César (fo 112) « contendit », on lit: « JULIUS CELSUS CONSTANTINUS V. c. LEGI TANTUM FELICITER. G. CAESARIS PONT. MAX. EPHEMERIS RERUM GESTARUM BELLI GALLICI LIB. vin EXPLICIT. Exceptus est Cæsaris adventus... Nam G. Curio tr. pl. cum ce. » Les marges fournissent des variantes empruntées à un autre manuscrit. Ainsi (f° 12) une longue note est précédée de « ita in altero habetur»
- souvent ces variantes sont précédées du signe h/ qui signifie al (c'est-à-dire aliter) en écriture tironienne
- on trouve aussi en marge des sommaires en notes tironiennes. C'est le manuscrit désigné par B dans les éditions de Nipperdey (Lips., 1847) et A. Holder (Friburg, 1882), et par P dans celle d'André Frigell (Upsal, 1861). Le f° 22 v° reproduit ici contient la fin du livre II, De bello Gallico, et les premiers mots du livre III. [1] Comparer une mention analogue dans certains manuscrits d'Horace, de Tite-Live, de Perse, de Juvénal, de Lucain, de Martial, de Pomponius Méla et de Végèce.
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