Note | - L. Kuhlmann, De Sallusti codice Parisino n. 500 (Oldenburg, 1881). Le fo 17 reproduit ici contient Salluste, Catilina, depuis « arcessere » (c. 60, 4) jusqu'à la fin et le commencement du Jugurtha. Texte corrompu, au lieu de « Hem quoque interdum coercentis, ut in Heauton timorumeno: Hem tibine hoc diutius licere speras facere?»
- PARIS. Bibliothèque nationale, latin 16024. Écriture du IXe siècle. Volume de 46 feuillets (mes. 0, 28 sur 0, 265) provenant du fonds de la Sorbonne (où il portait le n°500) et contenant le Catilina et le Jugurtha de Salluste. L'inscription suivante « Taboroti est ex antiquiss. Bibliotecha » montre qu'il a été en la possession de Tabourot, seigneur des Accords. Le texte de Salluste est précédé par les derniers mots de l'Ars grammatica de Victorinus (Keil, Grammat. lat. t. VI, p. 205, 1): « similia. Hem quæ interdum coherentis est ut hæc verba sunt. Contundi morum hem tibi ne hæc diutius linque res peras facere [1], aliquando et admirantis ut in [An]dria: hem quid est? scies, ex his denique ceteri motus animorum modi colligi possunt. G. SALLUSTII CRISPI BELLUM CATULINARIUM INCIPIT. » Les signatures des cahiers T, V, X, Y (fos 6 v°, 14 v°, 22 v°, 30 v°) nous apprennent que ce volume a perdu au commencement 18 cahiers ou 144 feuillets. Ce manuscrit, désigné par P dans les éditions de R. Dietsch, Jordan, Lallier (Paris, 1884), etc., est le plus important de la première classe, c'est-à-dire celle qui omet un long passage du Jugurtha (103, 2 — 112, 3) « quinque delegit consultum et ratam », par suite de l'omission de plusieurs feuillets du manuscrit original. Le f° 46 r° finit aux mots « proxima fuit ante diem » (Jug. 113, 3)
- le verso ne peut se lire, le feuillet fort avarié ayant été recollé sur une feuille de papier blanc. Sur sa valeur, voir F. C. T. Dieck, De ratione quae inter Sallustianos codices Vaticanum n. 3864 et Parisinum n. 500 intercedat (Iena, 1872, 8°)
- Nipperdey, Opuscula, p. 540-542
- Jordan (ed. 2a Sall., 1876)
|