Note | - BERNE. Bibliothèque de la Ville, n° 357, fol. 34 v° (Pétrone, c. 1, éd. Bücheler, p. 3, 1-6, 2 : « Num alio genere... nihil prius »). Écriture de la fin du IXe siècle. Volume de 42 feuillets (mes. 0m,24 sur 0m,225), formé des cahiers 14-17 et 8-9 d'un manuscrit dont on retrouve les cahiers 2-4 et 6-7 dans le Bern. 337 et les cahiers 18-23 dans le Bern. 330. Décrit en détail par H. Usener, Eine Handschrift Peter Daniels (Rhein. Mus., XXII, 1867, p. 413-421), ce manuscrit que Pierre Pithou désigne sous le nom d'Allissiodurensis contenait divers extraits de Macrobe, Pline l'ancien, Nonius Marcellus, Discours tirés du Catilina et du Jugurtha de Salluste, Priscien, Pétrone, Cassiodore, Beda, Caper, Terentianus Scaurus, Agroetius, etc. (cf. Catalogus cod. Bernensium, ed. Hagen, 1875). Quand Heiric envoyait à Charles le Chauve, vers 876, la vie de Saint Germain d'Auxerre (Acta Sanctorum, Julii 31
- p. 232 sqq.), il connaissait au moins, comme l'a remarqué Bücheler (p. XI), le poème de Pétrone sur la guerre civile. Rien ne nous empêche de conjecturer que le manuscrit décrit ci-dessus ne soit celui qu'ait connu le moine Heiric. P. Pithou s'en est servi pour l'édition de Pétrone publiée en 1577 à Paris chez Mamert Patisson (cf. Bücheler, Petronii Arbitri satirarum reliquiae, Berolini, 1862, p. XVIII). Il a été décrit sous le nom de « Fragment Br » par Charles Beck, The manuscripts of the Satyricon of Petronius Arbiter described and collated (Cambridge, Mass., 1863, in-4°), p. 25
- c'est le plus ancien et c'était le plus important de tous les manuscrits de Pétrone connus avant la découverte du manuscrit de Trau. Bücheler en donne les variantes sous la lettre B.
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