Note | - LONDRES. British Museum. Arundelianus 136, fol. 36 (Martial, Epigr. III, 99, 4-IV, 4, 2 : « Non liceat... Albularum »). Écriture du XVe siècle. Volume de 141 feuillets de papier (mes. 0m,29 sur 0m,205) portant l'ancienne inscription « Soc. Reg. Lond., ex dono Henr. Howard Norfolciensis ». Martial commence (f. 2) avec le titre : «Epigrammaton M. Valerii Julii Martialis Li. I incipit. Ego Torquatus Genadius emendavi feliciter, qui reflorui, lege feliciter. » Cette souscription se trouve encore à divers endroits, à la fin du livre I, du livre III (fol. 36) où on lit « Constantinœ fæliciter florens »
- à la fin du livre VIII (fol. 76 v° : « Ego Torq. Gennadius em. Lege feliciter mi Torane »
- après le livre X (fol. 100 v°) « feliciter florens », après le livre XII (fol. 123) : « Ego Torq. Gennadius florens »
- au commencement du livre XIII : « Torquatus in foro divi Augusti »
- enfin fol. 138 v°) : « Epigr. lib. XIV explicit et ultimus. Emendavi ego Torquatus Gennadius fæliciter cum tuis Genadi vatibus reflorui » (Cette souscription se retrouve en partie dans deux autres mss. du XVe siècle, le Palatinus 1696 et le Laurentianus XXXV, 38). Ce manuscrit, nommé Q dans les éditions, est l'Arondellianus de Gronovius, « parum notus » dit Schneidewin, « nunc perditus » ajoute J. Flach, Martialis epigram. lib. I (Tubingae, 1881), p. xx. Le ms. de la bibliothèque Norfolk dont parle Schneidewin (p. LXXXII) ne peut être un autre que celui-ci. Gronovius disait de lui (Elench. Antidiatrib., p. 213, Hand) : « ms. Pirckhaimeri quondam, nunc illustrissimi comitis Arondelliani
- cujus denuo inspiciendi copiam fecit mihi v. cl. Franciscus Junius ». Burmann désigne le même par les termes : « Noricus, Pirkhaimeri, Arondellianus ». C'est à L. Friedlaender que revient le mérite de l'avoir reconnu et d'en avoir donné une exacte description (I, p. 79 sq.) ainsi que les variantes relevées par Onions, Goodwin et Lindsay. Dans une note marginale en face XIII, 3 : « In senatu Vincentii et Frangitii cc. xv. Febr. » Friedlaender croit reconnaître les consulats de Vincentius et de Fravitta (an 401 de notre ère), de sorte que le Gennadius reviseur de Martial pourrait être le fils de l'orateur Gennadius mentionné dans la chronique de saint Jérôme en 353. Gloses : exhibere ludos ubi jugulati sunt homines — deprimit versus libri exacti quasi digni aquis et delebiles —Ida duplex, Frigia et Dictea, sed in Dictea natus est Juppiter — Albanus primus festum instituit ubi Pallas coleretur,et princeps coronatus et bene vestitus interesset —plurima corona querna— [qui]nquetriis Minerva [co]lebat[ur], ubi quisque[quer]cus manu tenebat — ludi qui in campo Martio XXX anno innovabantur — pugnam navalem — omnes erant candidati preter Ortatium — Domitianus in Germania contra Batavos gessit bellum, ubi plures nives sunt quas solitus fuit lassare et perferre et nives in eo lassarentur — ursam minorem que est in septentrione — filius Domiciani nuper puer mortuus — Albule aque in agro Tiburtino sulphureæ, ut est : Hic ubi sulphureis Albula fumat aquis.
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