Note | - VIENNE. Bibliothèque impériale. Latin 16, fol. 35 v°-30. 1° Lucain, V, 55-61 : « Dejotarum... accipis ensem ». Ecriture capitale du IVe siècle (?) 2° S. Augustin, De div. quæst. ad Simplicium, II, 3 : « etsi potest utrum... non datur. » S. Jérôme, Epist. 146 (Migne, XXII, 1192): « Legimus... sacerdotii. » S. Augustin, De hæresibus, c. 69-70 : « nec in ipsis hereticis... Geminos in humeris. » Écriture irlandaise du VIII ou IXe siècle. Volume de 160 feuillets (mes. 0m,19 sur 0m,175) portant l'inscription Sancti Columbani de Bobio. 11 fournit aussi le texte d'un certain nombre de grammairiens latins (Probus, Sacerdos, Sergius, Charisius abrégé, Maximus Victorinus, etc.), a servi de base à la publication de Eichenfeld et Endlicher, Analecta grammatica (Vindob. 1836-37, 4°) et a été examiné de nouveau pour l'édition des Grammatici latini de Keil (cf. t. IV, praef. p. VII sqq.) Pour copier à Bobbio ce volume, dont une partie est conservée à Naples (IV. A. 8), on a employé divers feuillets de Lucain en capitale, de Pelagonius, des Actes des Apôtres et de Dioscoride en onciale[1]. Le manuscrit de Lucain était de très grand format, quatre fois plus grand que le manuscrit actuel
- chaque page contenait quinze vers avec de larges marges destinées peut-être à recevoir des gloses. Les lettres capitales ont à peu près les mêmes dimensions que dans le manuscrit fragmentaire de Virgile (plus haut, pl. LXIII), auquel Pertz avait donné le nom (D'Augusteus. La première lettre de chaque page est beaucoup plus grande que les autres initiales. Les feuillets relatifs à Lucain ont été étudiés par Eichenfeld, Wiener Jahrbuch, XXVI, 1826, Supplem. p. 14 sqq.
- Detlefsen, Philologus, XIII, 1858, p. 313-357 et XXVI, 1867, p. 173-184
- Steinhart, De Lucani schedis rescriptis Vindobonensibus (Progr. gymn. von Salzwedel), Magdeburg, 1860, 22 p. 4°
- désignés par N dans l'édition de C. Hosius, Lips. Teubner, 1892, par Pv ou Pn, suivant qu'il s'agit d'un feuillet de Vienne ou de Naples, dans l'édition de C. M. Francken, Lugd. Bat., Sijthoff, t. I, 1896. Les seules parties de Lucain conservées sont V, 31-91
- 152-21 \
- 272-301
- VI, 215-274
- 305-334, auxquelles il faut ajouter des fragments du même volume conservés dans le manuscrit de Naples contenant V, 331-390
- 631-660
- VI, 153-178
- 395-424
- 545-576
- 667-698, moins quelques vers omis. FAC-SIMILÉ : Philologus, t. XV, p. 537 [calque de 3 lignes]. [1] De même pour copier le Vindobonensis 17, de la même date et de la même écriture (il contient Probus et autres grammairiens), on a sacrifié des feuillets d'une vieille version latine de la Bible en onciale. Voir Eichenfeld et Endlicher, p. VII-IX et le fac-similé des quatre lignes qui accompagne leur publication.
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