Note | - MONTPELLIER. Bibliothèque de l'École de Médecine. Ms. 113, fol. 86 v° (Lucain, VIII, 844-IX, 7 : « Si mihi contingat... virtus »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 108 feuillets (mes. 0m,32 sur 0m,21) provenant d'Autun suivant l'inscription du f° 1 : Liber S. Martini Heduensis. Autrefois Fonds Bouhier C. 24. Écrit par deux copistes dont l'un a fait les livres I-VI
- l'autre les livres VII-X. — Décrit par Guil. Steinhart, De Lucani codice Montepessulano (Symbola philologorum Bonnensium in honorem F. Ritschelii collecta, I, Lips., 1864, p. 287-300), Francken (Mnemosyne, 1891, p. 16 et Lucan. ed p. XIII), Lejay (p. LXXXIII). Le Président Bouhier, possesseur de ce manuscrit à Dijon, avait permis à J. Philippe d'Orville d'en faire des extraits pour l'édition de François Oudendorp (1728). Les gloses ont été publiées plus complètement par Herm. Genthe, Scholia vetera in Lucanum, e cod. Montepes. ed., emend.,commentario instruxit (Progr. d. Gymn. z. grauen Kloster, Berol. 1868, 29 p. 4°). Weber le désigne par MPB, Hosius, Lejay et Francken par M. Ce manuscrit, comme les suivants, a conservé la souscription : PAULUS CONSTANTINOPOLITANUS / EMENDAVI MANU MEA SOLUS, / LEGENTI VITA ET PRAEFECTURA, / SCRIPTORI VITA ET FORTUNA. / Suivant une conjecture d'Hermann Usener (Rhein. Mus., 1868, p. 497-507), ce Paulus devrait être identifié avec le Papulus qui avait, en l'an 674 de notre ère, copié un traité de grammaire conservé dans le Paris. 7530. Mais si cette souscription se trouve dans M à la fin des livres I, VIII, IX, X, elle a été ajoutée après la transcription, peut- être d'après un autre manuscrit
- on ne doit donc pas regarder M comme le type de la récension Paulinienne. D'ailleurs, si ce genre de souscription est fort curieux pour l'histoire littéraire, il est à peu près aussi impossible de reconnaître le travail de Paul sur Lucain que celui de Mavortius sur Horace. Ces poètes étaient très répandus et les manuscrits de leurs œuvres souvent confrontés avec des exemplaires d'une source différente. Dans notre planche on voit que le copiste n'avait laissé en tête du livre IX que deux lignes insuffisantes pour la souscription de Paulus et l'Argument. Ce dernier, ajouté en marge, devait être précédé de H. P(one) ou H. S(upple) répondant à la note H. D(eest) placée à la marge. Par malheur presque tous les manuscrits de Bouhier ont été honteusement rognés par le relieur (voy. plus haut, Perse, pl. CXXII). Quant aux vers qui manquent dans M, ils ont fait l'objet d'une dissertation de A. Kindler, De Lucani Pharsaliae versibus qui desunt in Montepessulano et Vossiano altero (Monasterii, 1881,8°.) FAC-SIMILÉ: Lucani Pharsalia, ed. FRANCKEN [fol. 41, contenant IV 780-817
- d'une autre main que notre planche].
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