Note | - MILAN. Bibliothèque Ambrosienne. C. 90. inf., fol. 52 v°-53 (Sénèque, de Vita beata, 12, 5-15, 6 : « enim ea quibus... potius trahi quam se qui tam »). Écriture lombarde du XIe siècle. Volume de 88 feuillets (mes. 0,275 sur 0,18), copié probablement au Mont Cassin. On lit encore en haut du fol. 2 : Iste liber est... Congreis Cassinen. Un catalogue de ce monastère rédigé vers le XIIe siècle (Becker, Catalogi bibl. ant., p. 246) mentionne: « Senecam magistri amici quem abemus pro alio Seneca monasterii in pignore ». On lit ensuite : « Est Antonii Franc. Neapolitae Caraccioli Siculi et amicorum, anno Domini MDLXXXIII, x kal. Novemb., Messanae ». Le bibliothécaire Olgiatus, en 1603, a reconnu dans ce ms. le « vetustissimus Siculus » cité par Marc Antoine Muret, mais M. C. Gertz, Studia critica in L. Annaei Senecae dialogos (Hauniæ, 1874, p. 8), a relevé des différences assez notables entre les leçons rapportées par Muret et le texte de l'Ambrosianus. Néanmoins on peut se demander quel ms. Muret aurait eu entre les mains, si ce n'est celui-ci. Il est désigné par A dans les éditions de Fickert (Lips., 1842- 45), Haase (Lips., 1852-53), Koch (Jenae, 1879) et Gertz (Hauniae, 1886)
- mais c'est dans cette dernière seule qu'on en trouve les variantes scrupuleusement relevées. 11 contient les douze dialogues (c'est-à-dire 1, de providentia
- 2, de constantia sapientis
- 3-5, de ira
- 6, ad Marciam de consolatione
- 7, ad Gallionem de vita beata
- 8, ad Serenum de otio
- 9, de tranquillitate animi
- 10, ad Paulinum de brevitate vitae
- 11, ad Polybium de consolatione
- 12, ad Helviam matrem de consolatione), moins une lacune comprenant les 16 premiers chapitres du XIe dialogue.
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