Note | - 77, devant « naturaliter » (fin du De Fato, devant « Non potui »
- LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F. 84. Écriture du ixe siècle. Volume de 120 feuillets (mes. 0,295 sur 0,205) portant en haut du f° 1 l'inscription ancienne : « Hunc librum dedit Rodulfus episcopus[1] ». Il a appartenu à Alexandre Petau (n° 468, puis n°855), ensuite à Vossius. Il contient la collection des œuvres philosophiques de Cicéron contenue dans le Marcianus 257, savoir (f° 1) de Deorum natura
- (f°36 ve) de Divinatione
- (f° 66 v°) Timaeus
- (f°71) de Fato, sans titre ancien
- (f° 76) Topica
- (f° 82 v°) Paradoxa
- (f°88) Lucullus
- (f° 104 v°) de legibus. Un premier copiste du nom de R. a exécuté les cahiers I-VII
- un autre les cahiers VIII-XV (qui portent aussi la numérotation I-VIII, sauf dans les endroits où la reliure l'a fait disparaître). Plus ancien que ne l'ont cru les éditeurs de Cicéron, ce manuscrit est celui qui nous renseigne le mieux sur l'archétype (je fais une exception pour le Vindob. 189, qui est fort mutilé). Les cahiers contenant: De deorum nat. II, §16-89 (Etenim si di non sunt... ferant aliquid), n'ont pas été transcrits à leur ordre, mais après les mots «genere quæ cum maxima », II, § 86. La même transposition se retrouve dans le Vindobonensis, le Palatinus, etc. Seulement, dans le Voss. F. 84, après les mots « quam deum », II, 16, le copiste continuait (f° 13 v°) avec les mots « largitate fundit ea ferarumne an hominum causa gignere videtur », II, 156, puis « ex sese perfectiores habere », II, 86, etc. Les mots « largitate... videtur » n'ont pas été effacés
- on. les retrouve au f° 26 v°. Il est évident que les cahiers du modèle n'étaient pas reliés et ont été intervertis par notre copiste. Le copiste ou le reviseur a indiqué par une note tironienne qu'on peut traduire « hic dimissum est » la plupart des lacunes ou transpositions
- f° 29, devant « rationes » (Nat. D. III, § 13), 56 v° devant « conlocabatur » (Div. II, 46)
- 58 v° devant « convocatos » (Div. II, 62)
- 75 v° devant « oportet » (Fat. 46)
- le commencement du De Fato, omis d'abord, a été transcrit sur un demi-feuillet additionnel qui forme aujourd'hui le f° 76)
- 78 v°, entre « magis » (Fat. 28) et « Ergo » (Fat. 73). Cette dernière lacune est comblée sur les f0s 80 à 82 qui se trouvaient autrefois reliés à tort avec le Voss. F. 86. Il est désigné par A dans la seconde édition d'Orelli et la plupart des publications de critique verbale. Pour le traité De legibus, il a servi aux éditions de Bake (Lugd. Bat. 1842) et de Vahlen (Berolini, 1871 et 1883)
- pour les Topi- ques, à l'édition de Kayser (Lips. 1862, qui le désigne par 1)
- voir aussi C. Hammer, Comment. de Cic. Topicis (Progr. gymn. Landau, 1879). Voir encore H. Deiter, De Ciceronis codicibus Voss. 84 et 86 denuo excussis (Progr. gymn. Auricæ, 1885 et 1886, in-8°), P. Schwenke (Berliner phil. Wochenschr. 1885, p. 1422
- 1886, p. 1342) et W. Friedrich (Philol. Anzeiger, XV, 1885, p. 515 et Neue Jahrb. f. Phil. CXXXIX, 1889, p. 281 sq.). Le f° 27 v° reproduit ici contient la fin du livre II du de Deorum natura depuis les mots « pericula depulsa sunt » (c. LXV, § 163). On peut, en comparant ce feuillet avec la planche XXXIX, 1°, s'apercevoir que les mots « quae cum Balbus dixisset tum adridens Cotta » ont été grattés dans les deux mss. après le mot « simulate » et avant le titre. [1] Il est assez difficile de savoir quel évêque de ce nom a possédé le ms. On connaît Rudolfus, év. de Bourges (845-866), Rodulfus, év. de Noyon et Tournai (950-952), Rodulfus, év. de Châlon-s.-Saône (977-986), Raoul d'Avranches, év. de Bayeux 990-1006), Rodulfus, év. de Senlis (998-1008).
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