Note | - LONDRES. British Museum. Harleianus 2716. Ecriture du Xe siècle. Volume de 77 feuillets (mes. 0,26 sur 0,21), formé par la réunion de deux mss. différents : 1° (f° 1) les Catilinaires de Cicéron, (f° 24) Salustii invectiva in Tullium : ° Graviter et iniquo animo, etc., » (f° 29) le discours de Cicéron pro Marcello, jusqu'aux mots « quibus iratus esset » (§ 31)
- — 2°, d'une autre écriture le traité de Officiis, fort mutilé. Il commence par les mots : « is dicebatur quem nunc peregrinum » (1,12, 37), offre une grande lacune entre les fos 69 v° et 70 qui s'étend de « neque illis adimi » à « satis persuasum esse debet » (II, § 81 à III, § 85). A la suite des Offices (f° 74 v°) se trouve transcrite, d'une autre- main, la fin du De Senec- tute, depuis quod non pocius laboris? sed habeat sane » (§ 84). Au f° 75 on retrouve la suite du premier manuscrit continuant le Pro Marcello depuis « eosdem etiam » (§ 31), puis le Pro Ligario qui s'arrète (f° 76 v°, ligne 8) aux mots « dicendi oboriatur » (§6). Enfin le f° 77 contient encore une partie du De Senectute, depuis « quod sua sponte peteretur » (§ 43). C'est le « codex optimus et praestantissimus Graevii.». Il fut acheté par Harley le 20 octobre 1725. Il a été étudié par Ernest Popp (Acta seminarii philologici Erlangensis, t. III, 1884, p. 247, sq.) et employé par Th. Schiche pour son édition du De officiis (Lips. Freytag, 1885), où il est désigné par L. On reconnaît qu'il occupe la tête des manuscrits de la seconde famille pour le traité De Officiis, mais personne ne semble l'avoir consulté, depuis Graevius, pour les Discours qu'il renferme. Le f° 50 v° reproduit ici contient : « [fi]dei suæ commissa ... orationis obscenitas. Nec» (de Officiis, I, XXXIV, 124àl28). Les mots « et quid aptum... tam deceat », omis parle copiste, ont été rétablis à la marge supérieure, précédés du signe h (= hoc pone) qui correspond au signe d (= deficit) du texte. Gloses. De statu corp[oris et] animi — ad rationem naturæ ordo corporis servandum est.
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