Note | - FLORENCE. Bibliothèque Laurentienne. Fonds Libri 33. Écriture du XIe siècle. Volume de 161 feuillets (mes. 0,27 sur 0,22) contenant César et ses continuateurs. Il provient vraisemblablement du chapitre de Beauvais (cf. pl. L, 1°, note), comme l'a remarqué L. Delisle (Notice sur des mss. du fonds Libri conservés à la Laurentienne, 1886, 4°, p. 25, ou Notices et extr. XXXII, 1re p.). On lit sur la première page le nom de deux anciens possesseurs : « C. de Bresche, 1614 » et « Emi. Athiaud. 1666 ». Il fit partie du cabinet de Gay, architecte, vendu à Lyon en 1833, sous le n° 673 du Catalogue de vente. Libri, qui l'avait acquis en 1845 au libraire Techener, le vendit en 1847 avec sa collection à lord Ashburnham. Enfin, il fut acheté par le gouvernement italien, en 1884, avec environ mille neuf cents autres mss. du fonds Libri. Le premier cahier étant perdu, le ras. commence (f° 1) aux mots « Bello Helvetiorum confecto » (I, 30)
- le f° 8 r° n'a que 8 lignes écrites, le reste du feuillet a même été coupé. Au f° 9 commence, d'une main un peu plus ancienne: «magnum eorum numerum occiderunt »
- au f° 17 reprend une main différente et ainsi de suite. Non seulement on voit que le volume à été distribué à plusieurs copistes, mais on trouve un grand nombre de pages qui ne sont pas écrites jusqu'au bas, auxquelles il reste une ligne, une ligne et demie, deux lignes ou plus de blanc
- on peut-supposer que certains copistes, voulant être sûrs de tomber juste à la fin du cahier, transcrivaient leur modéle page pour page. F° 73 v°, après « belligerandi » restent cinq lignes et demie en blanc
- la Guerre civile commence au f° 74 (le titre « de civili bello » en rouge est postérieur), le bellum Alex, au f° 121
- on lit au f° 134 v°: « C. Caesaris belli Alexandrini expl. Julii Celsi Cesaris Constantini lib. XII. Incipit de bello Affrico » et au f° 153: « Incipit lib, XIII, de bello Hyspanico ». Après les mots « laudibus et virtute » qui se trouvent au milieu de la page (f° 161 v°) on lit, à l'encre rouge: « deest ». On remarque souvent en marge le signe q? (= quære) en face de passages altérés. Étudié par M. Gitlbauer, Philologische Streifzüge, 1886, p. 472, et par Th. Stangl (Philologus, XLV, 1886, p. 213 sq.), il est désigné par A dans l'édition de la guerre d'Afrique citée ci-dessous. Le f°74 reproduit ici contient : « Literis a Fabio... amicorum Pompeii » (Bell, civil. 1, 1-6). FAC-SIMILÉ : G. Asini Polionis de bello Africo commentarius. Recens., emend., adnotatione illustr. Ed. Wölfflin et Ad. Miodo?ski. Lips. 1889 [une page contenant « modium milia CCC... propius accedere et » B. Afr. c. 36-39, écrite d'une main différente de celle dont on voit ici un spécimen].
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