Note | - HAMBOURG, Bibliothèque de la ville, Serin. 52 Fol., fol. 240 v° (Ovide, Pontic. II, 5, 44-73). Ecriture carolingienne du IXe siècle[1]. Volume de 250 feuillets in-folio, dont 222 contiennent Virgile avec le commentaire de Servius aux marges de gauche, de droite et du bas
- les Pontiques d'Ovide (I-III, 2, 67) occupent le reste, copiées par une autre main de la même époque. La troisième épitre du livre I manque. N. Heinsius en parle en ces termes : « Primus omnium commendandum se offert viri ampl. Claudii Sarravii codex Gallicus ante annos octingentos exaratus, sed mendose admodum, nec ille integer. » [Claude Sarrau, conseiller au Parlement de Paris en 1635, mort en 1651.] Désigné par A dans les éditions de Merkel (1851, où il est décrit en détail), Korn, Riese et par a dans celle de Güthling (Lips., Freytag, 1884). Voir aussi Korn, Bemerkungen zur Handschriftenkunde der Ovidianischen Bûcher ex Ponte. Gymn. progr. Wesel, 1866, 4°. Le copiste d'Ovide a laissé de larges marges, probablement avec l'intention d'y ajouter des gloses. Dans la page reproduite ici se trouvent des notes qui seraient mieux placées à la marge de Térence (Eun. II, 2, 25-26). Cf. Nonius Marcellus (p. 85 et 49, Mercier). Cupedinarii. Cupedia est cupiditas
- inde cociones aliique cupidi, ut sunt telonearii et mercibus mercatores, cupedinarii vocantur, quod qui Terentium legerit animadvertere quiverit. — Cetarii. Cetus est genus marinae beluas. Ab hoc genere abusive piscatores cetarii dicuntur. FAC-SIMILÉ : P. Ovidii Nasonis ex Ponto libri quattuor, ad codi- cum fidem emend., adparatu critico instr. O. KORN.Lips., Teubn., 1868. (10 lignes en lithographie, Pont. II, 10, 27-III,1, 6.) [1] Est-il besoin de mentionner ici que Ritschl, suivant Korn (éd. Pont., p. XI), aurait jugé le ms. du XIIe siècle, et que Ribbeck (Prolegom. ad Verg.) l'attribue au XIIe siècle?
|