Note | - PARIS. Bibliothèque nationale. Latin 5730, fol. 355 (T. Live, XXVIII, c. XI, § 2-8). Écriture onciale du Ve siècle. Volume de 470 feuillets mesurant 0,278 sur 0,235. conservé au moyen âge dans l'abbaye de Corbie (cf. Delisle, Cabinet des manuscrits, II, 135), puis passé en la possession de Claude Dupuy, d'où le nom de Codex Puteaneus sous lequel il est généralement désigné. Pour les mutilations du commencement et de la fin, v. Delisle, 1. infra cit. et Chatelain, Rev. de philol. 1890, p. 79 sq. — Un feuillet, envoyé par Dupuy à F. Orsini, est aujourd'hui perdu (v. P. de Nolhac, La Bibliothèque de Fulvio Orsini, p. 88-90). Décrit par L. Delisle (Note sur le Catalogue général des mss. des bibl. des départements, suivi du Catalogue de 50 manuscrits de la Bibl. nationale, 1873, p. 34, ou Cabinet des mss. III, 207). A la fin de chaque livre se voient en caractères cursifs très fins, des notes écrites par un reviseur : « Recognobi Abellini » fol. 22, 176, 225 v°). « Recognobi uof » ou « recognobi ubif » (fol. 77 v° et 127), ou simplement « recognobi » (pl. 289 v°, 342 v°, 383, 442). Cela semble établir que la recension a été faite à Avellino, près de Nola
- quant au mot qui se trouve fol. 77 v? et 127, la lecture « ubi supra » proposée par Haupt, ou « vobis » acceptée par d'autres, est fort incertaine. Les notes sont bien autographes
- il est possible que sous cette abréviation insolite se cache le nom d'une autre ville où se trouvait le reviseur. Gronovius disait de ce manuscrit, en 1665 : « In Bello Punico secundo Cynosura nobis fuit liber, quo de Tito Livio nihil nec antiquius nec sanctius Europa custodit, majusculis litteris et plane qualibus clarus ille Florentinus ex Pisano pandectes, exaratus. Hic solus largiorem bonarum rerum quam quidquid est reliquorum, sese nobis praestitit. » Tous les éditeurs ont reconnu son importance, et pendant longtemps on a admis qu'il était la source de tous les autres manuscrits de la troisième décade, ce qui est aujourd'hui contesté. Voir Ch. Thurot, Revue critique, 1877, II, p. 383, Madvig, Emendationes Livianae, 2aed.,p.253, et surtout A. Luchs, T. Livi ab urbe condita libri a vicesimo sexto ad tricesimum (Berol., Weidmann, 1879, Prolegomena), T. Livii... libri XXVI-XXX, ed. O. Riemann et Th. Homolle (Paris, Hachette, 1889), p. 415 sq.[1]. On le désigne toujours par P. FAC-SIMILÉS : SILVESTRE, Paléographie universelle, pl. 121 [Fol. 22 v°. — Livre XXII, I, 1-6 : Jam vero adpetebat atque... sacrificio in mõ. CHAMPOLLION, Paléographie des classiques latins, pl. III [Fol. 77 v°. — XXXII, LXI, 14-XXXIII, I. 4 : de cujus ipse... Magonem regio- nis, et titre avec « recognobi uos »]. MOMMSEN ET STUDEMUND, Analecta Liviana, tab. II [Fol. 1 v°. — XXI, c. XXI, § 6-13 : bene juvantibus... copias partim]. ZANGEMEISTER et WATTENÏÏ, Exempta cod. latinorum,ta,h.XÏX. [même passage]. ARNDT, Schrifttafeln, tab. 4
- a [même passage]. Palaeographical Society, pl. 31 [Fol. 59. — XXII, XLII, 1-7 : mo stationes... ad deterendos] et pl. 32 [Fol 225 v°. — XXV, XLI, 10-13 : acceptis inter... et titre, avec « recognobi abellini »]. DELISLE, Cabinet des manuscrits, Atlas, pl. VI, n° 3 [Fol 22. — Lignes de la fin du livre XXI, avec « recognobi abellini ». Album paléographique, publié par la Société de l'École des Chartes (Paris, Quantin, 1887) pl. IV, 1° [Fol. 342 v°. — Fin du livre XXVII, souscription « recognobi » et commencement du livre XXVIII jusqu'à « gressus Magonique »]. [1] Le manuscrit de Spire dont se sont servis Rhenanus et Gelenius pour l'édition de Bâle (Froben, 1535) est aujourd'hui perdu. Il présentait dans la troisième décade des' lacunes et des interversions. Voir les Prolegomena de A. Luchs. Un feuillet du XI siècle conservé dans le Monacensis 23491 et contenant « ita videtur... periculi » (XXVIII, XXXIX, 16-XLI, 12) est un reste du Spirensis ou d'un manuscrit tout semblable. Voir Mommsen et Studemund, Analecta Liviana, p. 32, et Luchs, Prolegomena, p. XI.
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