Note | - enfin le titre du livre XXX (f. 255) est formé de trois lignes en onciale. Le fol. 231 v° reproduit en héliogravure porte, outre la signature XXXII, la notation « q(uaternio) II », indiquant le second cahier copié par Ansoaldus. Quant au nom de Teutlaicus tracé en encre plus noire, on pourrait conjecturer qu'il a été ajouté postérieurement, comme les noms de Vualeramnus (f. 69 recto), Hedelfredus (f. 112 recto), Bavo (f. 173 v°), Juinus (f. 236 v°), et qu'il s'agit d'une série de copistes chargés de reproduire à leur tour notre Turonensis. Si l'on compare les planches CXVI et CXVII, on voit que le copiste Ansoaldus a introduit quelques fautes : aedae (au 1. de AEDE), licinio (LICINI), ad urbe romana (AD URBE ROMANA, faute simple)
- ROME. Bibliothèque du Vatican. Regin. 762, fol. 201 v° (T. Live, XXVIII, c. XI, § 2-10). Écriture de la première moitié du IXe siècle. Volume de 257 feuillets mesurant 0,31 sur 0,23, contenant la troisième décade très mutilée, notamment en tête jusqu'à « velut caeci evadunt » (XXII, 6, 5) et à la fin après « et deinceps continuo amplexus (XXX, v, 7). C'est une copie certaine du Paris. 5730 et, à ce titre, très curieuse à étudier. Gronovius parle assurément de ce manuscrit, quand il dit : « Alexander Petavius Pauli F. Claudio Sarravio parario duos, unum pervetustum et isti primigenio [i. e. Puteaneo] fideliter ut plurimum adhaerentem, aut sic ab eo deflectentem, ut causa appareat... praebuit ». Le nom des copistes ayant été conservé à la fin de chaque cahier, on voit que la transcription du manuscrit de Corbie avait été divisée entre Gyslarus, Aldo, Fredeg[isus], Nauto, Theogrimnus, Ansoaldus et Landemarus (cf. Woelfflin, Philologus, XXXIII, 1874, p. 186-189 et Châtelain, Revue de philologie, XIV, 1890, p. 79)
- et comme l'a observé L. Traube (Sitzungsb. d. Akad. Wiss. zu München, 1891, Heft 3 ), Fredegisus, abbé, successeur d'Alcuin (804-832), Gislarius, Ansoaldus, Aldo, Teutcrimus, Landamarus et Nauto sont des moines de S. Martin de Tours affiliés à la Confraternité de S. Gall au IXe siècle (cf. Libri Confraternitatum S. Galli, ed. Piper, 1884, in Mon. Germaniae, in-4°, p. 13). Nous avons donc ici un spécimen de plus de l'École calligraphique de Tours étudiée par L. Delisle dans les Mémoires de l'Acad. des Inscriptions, t. XXXII, Ire partie. Le titre du livre XXIV (fol. 62) occupe trois lignes en onciale
- celui du 1. XXV (f. 91 v°) deux lignes en capitale
- celui du 1. XXVI (f. 122) deux lignes en capitale
- celui du 1. XXVII (f. 157) deux lignes en onciale
- celui du 1. XXVIII (f. 194), deux lignes en onciale, plus la première ligne du texte en onciale
- de même au commencement du livre XXIX (f. 219 v°)
- il a modifié l'orthographe pour les mots subplicatio (SUPPLICATIO), apsumptis (ABSUMTIS), il a bien corrigé en écrivant prodigia (PRODICITA corrigé en PRODICIA) et, à la ligne pénultième, agrum (AGRUUM)
- enfin il a surmonté l'a (moniti a senatu) d'un accent qui ne se trouve pas dans l'original. Il a aussi restreint l'espace qui sépare les paragraphes dans son modèle.
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