Note | - BAMBERG. Bibliothèque de la Ville, M. IV, 9, fol. 147 (Tite Live, XXXII, c. XL, § 5-XXXIII, c. II, § 8). Écriture du XIe siècle. Volume de 207 feuillets mesurant 0,31 sur 0,26. Les feuillets 1-127 (reliés après les feuillets 128-207) contiennent, d'une écriture plus ancienne (fin Xe ou commencement du XIe siècle), la troisième décade, mutilée en tète. Commence aux mots : « litteris certiorem fecit », XXIV, c. vu, § 8. — La quatrième décade est au contraire mutilée à la fin. Le f° 207 s'arrête aux mots « quid igitur inci » (XXXVIII, c. XLVI, § 4). Sans parler ici du manuscrit de Mayence[1], mal connu et considéré comme perdu, celui de Bamberg est le plus ancien et le plus important pour la quatrième décade
- et c'est à lui qu'on doit la connaissance des 17 premiers chapitres du livre XXXIII. Décrit par Fr. Goeller dans l'édi tion citée ci-dessous (p. 347-352) et étudié de nouveau par Kreyssig (T. Livii liber tricesimus tertius ad Cod. Bamberg... fid. denuo edidit. Misenae, 1839), il est désigné par B dans les éditions de Weissenborn, Hertz, Madvig. FAC-SIMILÉS : 1° (pour la troisième décade) JAECK, Viele Alphabete und ganze Schrift-Muster von VIII bis zum XVI Jahrh. aus den Handschriften der öffent. Bibliothek zu Bamberg. Leipz. 1833-35, tab. VI, nos 2 et 5 [Livre XXIV, VII]. 2° (pour la quatrième décade) : T. Livii Patavini liber tertius tricesimus, auctius atque emendatius... ex cod. Bambergensi ed Fr. GOELLER. Acc. epistola Kreyssigii ad editorem et varietas lectionum in libris XXXI-XXXVIII... cum specimine scripturæ lithographico. Francof. ad M. 1822 [Livre XXXII, XL, 5-XXXIII, II, 8]. [1] Le codex Moguntinus, qui servit pour l'édition de Mayence en 1519, commençait aux mots « tis partibus cohaerens Acarnaniae », XXXIII, c. XVII, §6 et s'étendait jusqu'à la fin du livre XL. Nicolas Carbach l'appelle « perquam vetustum codicem, Longobardicis scriptum in membranis characteribus ».
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