Note | - il y est désigné par la lettre B, mais sous le faux nom de Vaticanus, ce qui peut induire en erreur, puisqu'il se trouve hors du Vatican, dans une bibliothèque relevant uniquement des chanoines de la Basilique de Saint-Pierre. Ce manuscrit forme, avec le suivant, une classe à part, à cause de la souscription, de la place du Prologue, copié sous le nom de « Vita » à la lin des satires, enfin de la leçon « nectar » conservée au vers 14 du Prologue. [1] Pour ce poème, cf. planche CXXII. [2] Voir plus loin les souscriptions de certains manuscrits de Lucain et de Végèce.
- ROME. Archives de la Basilique de S. Pierre, H. 36, fol. 63 (Perse, VI, 62-80 et Prologue, suivi de Raban Maur, in Ezechielem, IV, 4, ap. Migne, Patr. t. CX, p. 592). Ecriture du IXe siècle. Volume de 72 feuillets (mesurant 0m,29 sur 0m,23), contenant Boèce, de Arithmetica, Perse (f. 58-63), le poème attribué à Priscien : « Est et non »[1]. Dans les espaces restés en blanc, une main postérieure a transcrit un fragment du commentaire de Raban Maur sur la Bible
- puis (fol. 65) Praecepta artis rhetoricae summatim collecta de multis A CYNTOMATA Julio Severiano
- (fol. 65v°) Collecta de dialecticis. Dans ce manuscrit, comme dans le suivant, le prologue, placé après les Satires, est suivi de la souscription : FLavius JULius TRyFoNiaNus SABINI (leg. SABINIUS) VT (leg. Vir Clarissimus) PROTECTOR DOMESTICUS TEMPTAVI EMenDARE SINE ANTIGRAPHO MEUM ET ADNOTAVI BARCELLONE ConSulibuS Dominis Nostris ARCHADIO ET HONORIO Quintum, c'est-à-dire qu'en l'an 402 un dignitaire de l'entourage de l'Empereur avait corrigé, sans le secours d'un « antigraphus », son exemplaire de Perse[2]. Cette souscription, diversement altérée dans les deux copies qui nous sont parvenues, a été mentionnée et étudiée par Niebuhr (Ciceronis orationum... fragmenta, Romae, 1820, p. 20), Cancellieri (de Secret, basil. Vatic. II, p. 922), O. Jahn (A. Persii Satir., Lips., 1843, p. CLXXIV sqq., et surtout le célèbre article du même où sont étudiées les souscriptions analogues relevées dans les manuscrits des classiques latins : Berichte d. Sæchs. Gesellschaft zu Leipzig, III, 1851, p. 332). O. Jahn, pour sa grande édition de Perse (1843), n'avait eu des variantes de ce manuscrit qu'une connaissance tardive (voir ses Prolegomena, p. CLXXXI sqq.). Wilh. Kubitschek lui a consacré une étude dans les Wiener Studien (VIII, 1886, p. 125-130). Enfin on en trouve les leçons dans la troisième édition de Jahn, revue par F. Bücheler (Berol., Weidmann, 1893)
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