Note | - ce qui semble établir qu'il l'avait tiré de l'abbaye de Saint-Furcy, à Lagny-sur-Marne. Achaintre déclare s'en être servi (D. Junii Juv., éd. 1810, II, p. 35), mais on ne le trouve pas cité (pas plus que le premier) dans la grande édition de Jahn, ni dans l'Apparatus criticus ad Juvenalem de C. Hosius (1888). Le texte se rapproche de PS. A remarquer le vers incomplet (VI, 203) qui a été complété de seconde main dans P.
- le troisième (fol. 98 105) V, 98 à VI, 437. Si les deux manuscrits de Juvénal réunis par la reliure peuvent être datés du Xe siècle, le second est le plus ancien et en même temps le plus intéressant pour la paléographie, plusieurs copistes ayant parfois (comme dans la page reproduite ici) travaillé à une même page. Pithou (p. 283) nomme ce volume Latiniac[ensis]
- le second (fol. 106-113 v°) III, 32 à V, 97
- — 4° (fol. 93-113) un autre exemplaire de Juvénal dont il reste trois cahiers : le premier (fol. 94-97) contient I, 1 à II, 66
- — 3° (fol. 60-93) cinq quaternions, incomplets et reliés en désordre, d'un ms. d'Horace du Xc siècle (p dans la grande édition de Keller et Holder)
- — 2° un ms. de Perse, plein de gloses, du XIIe siècle
- entre les vers 36 et 37 de cette satire sont insérés vingt vers (XII, 17-36), déjà copiés à leur place
- Bibliothèque nationale. Latin 8072, fol. 108 v° (Juvénal, III, 202-235). Écritures du Xe siècle. Volume de 113 feuillets (mes. 0m,32 sur 0m,22), ayant appartenu, à P. Pithou, dont il porte la signature : « P. P., Latiniaci, 1566 » et à Jacques-Auguste de Thou. Il est devenu ensuite le Colbertinus 1468. On y trouve : 1° un manuscrit de Juvénal, copié au Xe siècle, finissant (fol. 47 v°) par le vers XIV, 39
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