Note | - SAINT-PAUL (Carinthie). Couvent des Bénédictins, manuscrit XXV, d, 67, fol. 26 v°-27 ou page 53-54. 1° Écriture onciale du Ve siècle : Pline, H. Nat.,XI, c. XXXVII, § 197 : « [incre]dilibe sit... attule » et XIII, c. xv, § 93 : « duo- bus a rege... quarum ». 2e Écriture cursive du VIIIe siècle : Saint Jérôme, Commen- tarius in Ecclesiasten, p. 404
- Migne, Patr. lat. XXIII, col. 1031-1032 : « in sudore vultus... an sapiens labore ». Volume de 134 feuillets (mes. 0m,205 sur 0m,l3) apporté en 1807 du monastère de S. Biaise de la Forêt-Noire, antérieurement conservé à Reichenau, comme le prouve l'inscription Liber Augie Majoris. Pour copier le texte de S. Jérôme, on a pris des feuillets empruntés aux quaternions I-V, VII- xxvn d'un manuscrit de Pline qui contenait les livres XI-XV de l'Histoire Naturelle. A la fin du livre XIII se lit la note : emendavi. F. Mone a fait une soigneuse description de ce volume dans le t. VI de l'édition Sillig. Comme dans les anciens manuscrits en écriture capitale ou onciale, on remarque des titres courants en haut des pages : PLIN. SEC. NATVR. HIS. et en face le chiffre du livre. Chaque page commence par une grande initiale, même au milieu d'un mot. Pour chaque livre le titre occupe une page entière en capitale et les trois premières lignes du texte sont écrites en onciale à l'encre rouge (Comparer Tite-Live, Paris. 5730). Mone reconnaît dans ce volume l'exemplaire inventorié en 822 au monastère de Reichenau (cf. Becker, Catalogi bibliothecarum antiqui, p. 6, n° 72) : « Hieronymi... in ecclesiasten commentar. lib. I », et suppose qu'il avait été apporté là par l'évêque de Vérone Eginon. On sait que cet évêque, ayant repris la vie monastique en 796, se fit construire à Reichenau une cellule qu'il enrichit de livres ecclésiastiques (Monum. Germ. hist., in-fol., t. VI, p. 450). De là le nom de « palimpsestus Veronensis » que Mone donne au manuscrit. Il est certain que l'écriture cursive du texte de S. Jérôme est semblable à celle, appelée quelquefois lombarde, qu'on employait à Vérone ou à Bobbio dans le cours du huitième siècle. Ce texte de Pline, reproduit lettre pour lettre par Mone, est représenté par M dans les variantes de l'édition Detlefsen (Berol. Weidmann, 1886 sqq.). FAC-SIMILÉ : C. Plini Secundi naturalis historiae lib. XXXVII, rec. J. SILLIG. Vol. VI, quo continetur palimpsestus Veronensis a Moneo editus... Gothae, 1855 [Six spécimens, d'une ligne ou deux, des carac- tères capitaux et onciaux].
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