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MILAN. Bibliothèque Ambroisienne G 32 sup. Ce célèbre manuscrit appartenait jadis au monastère de S. Columban de Bobbio. Le texte de Plaute a été effacé et recouvert du texte de l'Ancien Testament vers le VIIIe siècle. Au commencement du xviie siècle, il fut transporté à la bibliothèque Ambroisienne où Angelo Mai le découvrit et l'etudia dans les premières années du xixe siècle. (Cf. M. Acci Plauti fragmenta inedita, Milan, 1815.) Écriture capitale, probablement du ive siècle. Ce manuscrit a été minutieusement étudié, après Mai, par Ritschl (cf. Prolegomena, Elberfeldæ, 1849, et les préfaces des différentes pièces de Plaute, 1e et 2e édition) et par Geppert (Ueber die Codex Ambrosianus, 1847). Les réactifs chimiques, employés pour faire revivre l'ancienne écriture, ont fort altéré le parchemin. De la plupart des pages, il ne reste que l'encadrement avec quelques vestiges de lettres. Le seul feuillet à peu près conservé dans son intégrité est le f° 221, reproduit ici. Il contient 17 vers du Miles Gloriosus (II, 2, 21) : NESCIO ITA ARRIPUIT REPENTE SESE SUBITO SUSPICOR ME PERIISSE UBI ABIIT CONCLAMO HEUS QUID AGIS TU INQUAM IN TEGULIS ILLE MIHI ABIENS ITA RESPONDIT SE SECTARI SIMIAM VAE MIHI MISERO QUOI PEREUNDUS IT PROPTER NIHILI BESTIAM SED PHILOCOMASIUM HICINE ETIAMNUNC EST CUM EXIBAM HIC ERAT IST. S IUBE HUC TRANSIRE QUANTUM POSSINT SE UT VIDEANT DOMI. FAMILIARES NISI QUIDEM ILLA NOS VOLT QUI SERVI SUMUS PROPTER AMOREM SUUM OMNES CRUCIBUS CONTUBERNALES DARI DIXI EGO ISTUC NISI QUID ALIUD VIS VOLO HOC EI DICITO PROFECTO UT NE QUOQUAM DE INGENIO DEGREDIATUR MULIEBRI .ARUMQUE AI. . . D. SCI. L. N. . . . . . EATCO. . . Q. UT EUM QUI SE HIC VIDIT VERBIS VINCAT NE ISTE VIDERIT SI QUIDEM CENTIENS HIC VISA SIT TAMEN INFITIAS EAT OS HABET LINGUAM PERFIDIAM MALITIAM ATQUE AUDACIAM CONFIDENTIAM CONFIRMITATEM FRAUDULENTIAM QUI ARGUAT SE EUM CONTRA VINCAT IURE IURANDO SUO DOMI DOLOS DOMI DELENIFICA FACTA DOMI FALLACIAS. L'écriture superposée est la Vulgate (Reges II, 24, 24-25) : « sed emam pretio a te... plaga ab Israhel. Expli[cit] liber primus felici[te]r. » Les seuls fragments non palimpsestes qui subsistent d'une page contenant les derniers vers du Pœnulus (cf. Götz et Löwe, édition du Pœnulus, Lipsiæ, 1884, p. vi, note **) ont été reproduits au bas de la planche I : NAM tecum mihi unA IRE CERTUM DUM Auctionem faciO OPUS EST ALIQ. . . . FACIAm ita ut vis, age sis eAMUS NOS CU. . . Au milieu de la page se trouvait une souscription dont on voit encore les lettres MA (la lettre C a été lue par Löwe sur un autre petit fragment non reproduit ici), précédées d'un trait oblique à l'encre rouge. Ce sont les restes du mot « Macci ». FAC-SIMILÉS DE CE MANUSCRIT : Mai (ouvrage cité)
Zangemeister et Wattenbach, Exempla codicum latinorum litteris maiusculis scriptorum (Heidelbergae, 1876), tab. VI.
MILAN. Bibliothèque Ambroisienne G 32 sup. Ce célèbre manuscrit appartenait jadis au monastère de S. Columban de Bobbio. Le texte de Plaute a été effacé et recouvert du texte de l'Ancien Testament vers le VIIIe siècle. Au commencement du xviie siècle, il fut transporté à la bibliothèque Ambroisienne où Angelo Mai le découvrit et l'etudia dans les premières années du xixe siècle. (Cf. M. Acci Plauti fragmenta inedita, Milan, 1815.) Écriture capitale, probablement du ive siècle. Ce manuscrit a été minutieusement étudié, après Mai, par Ritschl (cf. Prolegomena, Elberfeldæ, 1849, et les préfaces des différentes pièces de Plaute, 1e et 2e édition) et par Geppert (Ueber die Codex Ambrosianus, 1847). Les réactifs chimiques, employés pour faire revivre l'ancienne écriture, ont fort altéré le parchemin. De la plupart des pages, il ne reste que l'encadrement avec quelques vestiges de lettres. Le seul feuillet à peu près conservé dans son intégrité est le f° 221, reproduit ici. Il contient 17 vers du Miles Gloriosus (II, 2, 21) : NESCIO ITA ARRIPUIT REPENTE SESE SUBITO SUSPICOR ME PERIISSE UBI ABIIT CONCLAMO HEUS QUID AGIS TU INQUAM IN TEGULIS ILLE MIHI ABIENS ITA RESPONDIT SE SECTARI SIMIAM VAE MIHI MISERO QUOI PEREUNDUS IT PROPTER NIHILI BESTIAM SED PHILOCOMASIUM HICINE ETIAMNUNC EST CUM EXIBAM HIC ERAT IST. S IUBE HUC TRANSIRE QUANTUM POSSINT SE UT VIDEANT DOMI. FAMILIARES NISI QUIDEM ILLA NOS VOLT QUI SERVI SUMUS PROPTER AMOREM SUUM OMNES CRUCIBUS CONTUBERNALES DARI DIXI EGO ISTUC NISI QUID ALIUD VIS VOLO HOC EI DICITO PROFECTO UT NE QUOQUAM DE INGENIO DEGREDIATUR MULIEBRI .ARUMQUE AI. . . D. SCI. L. N. . . . . . EATCO. . . Q. UT EUM QUI SE HIC VIDIT VERBIS VINCAT NE ISTE VIDERIT SI QUIDEM CENTIENS HIC VISA SIT TAMEN INFITIAS EAT OS HABET LINGUAM PERFIDIAM MALITIAM ATQUE AUDACIAM CONFIDENTIAM CONFIRMITATEM FRAUDULENTIAM QUI ARGUAT SE EUM CONTRA VINCAT IURE IURANDO SUO DOMI DOLOS DOMI DELENIFICA FACTA DOMI FALLACIAS. L'écriture superposée est la Vulgate (Reges II, 24, 24-25) : « sed emam pretio a te... plaga ab Israhel. Expli[cit] liber primus felici[te]r. » Les seuls fragments non palimpsestes qui subsistent d'une page contenant les derniers vers du Pœnulus (cf. Götz et Löwe, édition du Pœnulus, Lipsiæ, 1884, p. vi, note **) ont été reproduits au bas de la planche I : NAM tecum mihi unA IRE CERTUM DUM Auctionem faciO OPUS EST ALIQ. . . . FACIAm ita ut vis, age sis eAMUS NOS CU. . . Au milieu de la page se trouvait une souscription dont on voit encore les lettres MA (la lettre C a été lue par Löwe sur un autre petit fragment non reproduit ici), précédées d'un trait oblique à l'encre rouge. Ce sont les restes du mot « Macci ». FAC-SIMILÉS DE CE MANUSCRIT : Mai (ouvrage cité)
Zangemeister et Wattenbach, Exempla codicum latinorum litteris maiusculis scriptorum (Heidelbergae, 1876), tab. VI.