Note | - Rome. Bibliothèque du Vatican, latin 3256. Écriture capitale du IIe ou IIIe siècle (?). Ce célèbre manuscrit, dont quatre feuillets sont conservés au Vatican et trois à la bibliothèque royale de Berlin, était au moyen âge dans l'abbaye de Saint-Denis, en France [1]. Le feuillet 1 du Vatican contient Géorg., I, 41- 80. — 1 de Berlin — 81-120. — 2 du Vatican — 121-160. — 3 du Vatican — 161-200. — 2 de Berlin — 201-240. — 4 du Vatican — 241-280. — 3 de Berlin contient Géorg., III, 181-220. Les feuillets du Vatican ont été donnés à Fulvio Orsini par Claude Dupuy, en deux fois, un premier double feuillet en 1574 et, sur les instances d'Orsini, le second en 1575
- c'est tout ce qu'en possédait alors Dupuy [2]. Ils ont été signalés pour la première fois par Angelo Mai (Virgilii picturæ antiquæ, 1835). Les fragments de Berlin ont été acquis en octobre 1862, à La Haye (dans la vente des livres de la famille Van Limborch) par G. -H. Pertz qui fit à l'Académie de Berlin une communication importante sur ces vieux feuillets [3]. Pertz croyait le manuscrit copié du temps d'Auguste, de là le nom d'Augusteus, sous lequel on l'a depuis désigné. Un troisième fragment, aujourd'hui perdu, avait été examiné par Mabillon dans les restes de la bibliothèque de Pithou qui, du temps de Louis XIV, appartenaient au ministre Le Pelletier
- peut-être était-il fort court. Dom Ruinart n'en a fait reproduire, dansl' Appendice au De re diplomatica de Mabillon, que quatre vers tirés du livre IV de l'Énéide. Les premières initiales de chaque page sont très grandes et ornées de couleurs (rouge, bleu, vert). Pour plus de détails, voir Ribbeck (Prolegomena ad Verg., p. 227 et 265) qui désigne le manuscrit par A. Le f° 1 v° reproduit ici contient Géorg., I, 61-80: « Imposuit... pudeat sola neve. » "" FAC-SIMILÉS: 1° de la partie perdue: Mabillon, De re diplo- matica, éd. 1709, p. 637, ou éd. 1789, p. 657 (. Æn., IV, 302-305). Nouv. traitéde diplomatique, t. III, p. 41, pl. 34 (. Æn., IV, 302-303). 2° Du fragment du Vatican: Mai, Virgilii picturæ antiquæ ex codicibus Vaticanis, pl. 4 (un seul vers, Géorg., I, 43). Silvéstre, Paléog. univ., pl. 105 (Géorg., I, 41-49). 3° Du fragment de Berlin: Pertz, Abhandlung. d. Berlin. Akad., 1863 (Géorg., I, 81-120
- 201-240
- III, 181-220). Ribbeck, Prolegom. ad Verg., tab. II (Géorg., I, 101-104). Zangemeister et Wattenbach, Exempl. cod. lat., tab. XIV (Géorg., I, 101-120). Arndt, Schrifttafeln zum Gebrauch bei Vorlesungen und zum Selbstunterricht, Berl., 1874, taf. III (Géorg. III, 201-220). [1] P. de Nolhac a établi cette provenance tout récemment par le témoignage de Claude Dupuy lui-meme (Bibliothèque de Fulvio Orsini, p. 85). [2] Cf. P. de Nolhac (Ibid., p. 86-87). [3] Ueber die Berliner und die Vaticanischen Blätter der ältesten Handschrift des Virgil (Abhandlungen d. Berl. Akad., 1863, p. 97-116. — Cf. Monatsbericht d. Berl. Ak., 1864, p. 278 sq. ). —Voir aussi Emanuel Hoffmann, Zur Kenntniss und Beurtheilung einiger Vergilhandschriften (Zeitsch. f. d. österreich. Gymn., 1865, p. 129-141), James Henry, Die sogenannte Augusteische Virgilhandschrift (Jahrb. f. class. Phil., t. XCV, 1867, p. 419-423), et L. Delisle, Cab. des mss., I, 262.
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