Note | - SAINT-GALL. Bibliothèque du chapitre, n. 1394. Écriture capitale du IVe siècle (?). On trouve réunis dans le même volume une foule de fragments sauvés de la destruction par Ildefonse d'Arx [4], en 1822
- ils sont décrits avec soin dans Scherer (Verzeichniss der Handschr. d. Stiftsbibl. von St-Gallen, 1875, p. 456). Il ne reste, du vieux manuscrit de Virgile [1], que onze feuillets contenant: Géorg., IV, 345-382
- 383-420
- 535-566
- Aen. I, 381-418
- 685-722
- III, 191-228
- 457-494
- 495-532
- IV, 1-38
- VI, 688-724, plus un feuillet où se trouve seulement le titre « P. Vergili Maronis Bucolica explicit, incipit Georgica liber I »
- on en a profité pour y copier au XIIe ou XIIe siècle un second texte, ainsi que sur trois autres feuillets. On peut s'étonner même que ces fragments soient parvenus jusqu'à nous quand on voit à quel usage étaient destinés les manuscrits mutilés
- des morceaux du même ms., grands de quelques centimètres carrés, ont servi à raccommoder les manuscrits nos 248 et 275 de Saint-Gall [2]. Voir la description de C. G. Müller (op. cit., p. 1-7) et de Ribbeck (Proleg., p. 219 et 272) où le ms. est désigné par G. La page 37, reproduite ici, contient Énéide, VI, 688-705: « Vicit iter... prænatat amnem », avec le vers 678: « Desuper... linquunt » intercalé entre 695 et 696. FAC-SIMILÉS: C. G. Mueller, Analecta Bernensia, pars III (Ind. lectionum Bern. aest., 1841, in-4°), taf. I et II (Æn., I, 383-386
- III, 210-226). Ribbeck, Proleg. ad. Verg., tab. II (Æn., III, 222-226). Zangemeister et Wattenbach, Exemp. cod. lat., tab. XIV a (Æn., III, 457-474). Palæographical Society, pl. 208 (. Æn., I, 685-702). De Bastard [3], Peintures et ornements des manuscrits, pl. 2 (Æn., VI, 688-705). [earlier notes 1, 2, and 3 for Planche LXI] [4] En tète de tous les volumes restitués ainsi se trouve la note suivante: « D. Joanni Nepomuc. Hautinger, bibliolhecario inter primos eruditissimo. Quae quondam operculis librorum juvenes deglubebamus fragmenta, quae tibi de re diplomatica scribendi dein ansa fuere, quae nostro ejecti monasterio adhuc solliciti custodiebamus, haec in libros octo dispesta in contestationem veteris necessitudinis nostrae offero, obsecutus Plinii monito: sit apud te antiquitatis honos. — 1822. ILDEFONSUS AB AUX. » [1] Sous la même reliure se trouve un autre fragment d'un ms. de Virgile du IXe siècle. [2] Ils sont tirés du livre VI (et non IV, comme dit par erreur Müller) du l'Enéide, vers 675-682. Dans le ms. 248, on trouve (p. 206 et 499) les fragments superoste » et « ummacacumi » du vers VI, 678, qui était donc copié deux fois et non seulement transposé, comme on aurait pu le croire en examinant notre planche LXII. [3] La planche 2, projetée par le comte de Bastard, n'avait jamais été exécutée. Cette lacune a été comblée en 1884 par les soins de Léopold Delisle, quia eu l'obligeance de mettre son cuivre à ma disposition. (Sur l'ouvrage du comte A. de Bastard, voir L. Delisle, Biblioth. de l'École des chartes, t. XLIII, p. 498-523, et surtout Le
- collections de Bastard d'Estang d la Bibliothèque nationale, 1885, p. 225-288.)
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